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15 synthés mythiques

15 synthés mythiques
Posté le 10 septembre 2019
par KR Home studio

Toute l’histoire de la synthèse musicale de l’analogique à la modélisation pourrait être résumée au travers de ces quinze synthétiseurs légendaires qui ont marqué, de 1970 à 2000, la signature sonore de leur époque.

Les premiers synthétiseurs analogiques

Le synthétiseur « commercial » va naître en 1964 grâce à un bricoleur de génie, Robert Moog. Cet électronicien de formation fréquente alors des musiciens jouant avec les nouvelles sonorités des machines électroniques mais dont l’utilisation est complexe. Bob Moog décide donc de créer un synthé plus simple d’emploi à partir d’une idée géniale : commander l’oscillateur, le filtre et l’amplificateur par tension. Le succès est immédiat et le Minimoog, fabriqué à partir de 1970 avec son clavier intégré (une nouveauté à l’époque), fixera plusieurs standards de la synthèse analogique soustractive au niveau de son interface de contrôle.

Korg MS-20

En 1978 sortiront le révolutionnaire Prophet-5 de Sequential Circuits et la série MS chez Korg dont le semi-modulaire MS-20. C’est à partir du milieu des années 70 que l’on verra émerger de plus en plus de nouveaux modèles et l’apogée de cette tendance sera atteint au début des années 80.



Les sampleurs

En 1979, la firme australienne Fairlight présente son CMI (Computer Musical Instrument) qui est le premier véritable échantillonneur du marché. Il va révolutionner le monde de la musique électronique en reprenant les principes d’enregistrement des sons naturels développés avec l’ancien Mellotron mais en version numérique sans les bandes et donc sans les problèmes mécaniques qui allaient avec ! En permettant de créer des sons, de les modifier en direct sur un moniteur et de les stocker sur disquettes, cette station, livrée avec son séquenceur, va faire rêver bon nombre de musiciens. Son prix (30 000 $) la réservera pourtant aux studios et aux artistes reconnus et il faudra attendre la sortie des Akai séries S (950, 1000, 1100) pour voir l’échantillonnage devenir réellement accessible aux musiciens.



La fin de l’analogique et l’explosion commerciale japonaise

Si les années 70 ont marqué la fin des gros instruments modulaires, les années 80 voient celle des synthés analogiques avec l’apparition de différentes synthèses numériques (FM, additive...), à l’image du PPG Wave 2 de 81 fabriqué en Allemagne qui combine une synthèse à table d’ondes avec des filtres analogiques. La naissance de synthétiseurs numériques ou simplement analogiques mais à commande digitale va permettre de transmettre en série des informations codées en binaire.

En 1983, sous l’égide du NAMM, une douzaine de marques se mettent d’accord sur la norme MIDI (Musical Instrument Digital Interface) et tous les constructeurs vont se rallier progressivement au protocole. Les Japonais apprennent vite et, contrairement aux Occidentaux, ils ont une vision à long terme et investissent beaucoup d’argent dans la R&D. Quand Yamaha sort le DX7 à six opérateurs générant chacun une forme d’onde sinusoïdale, c’est une révolution qui balaye tout sur son passage. Le DX7, qui est alors proposé au prix de 13 500 F (équivalent à 2 058 euros actuels), bat un record de vente mondiale avec ses 420 000 unités écoulées.

En 1987, « l’autre » constructeur japonais Roland, dont la société fondée par Ikutaro Kakehashi en 1972 connaît ses modestes débuts dans un hangar loué avec seulement sept employés et environ 100 000 $ au capital, devient à la fin des années 1970 l’un des plus puissants fabricants, avec plus de 120 produits. Après l’imposant Jupiter-8 de 1981 et ses seize oscillateurs pour huit voix de polyphonie, le SH-101 fameux pour Roland SH-101 ses basses reprises par la techno, le Juno-60 analogique et son équivalent MIDI le Juno-106 de 1984, la société sort en 1987 le D-50, un des premiers claviers basés sur la lecture d’échantillons, qui sera un énorme succès, détrôné pourtant dès l’année suivante par Korg qui dépasse Roland en tête des ventes grâce à la sortie de sa workstation polytimbrale M1.

Roland SH-101

La firme américaine Kurzweil spécialisée dans le clavier lecteur d’échantillons haut de gamme va également connaître l’enthousiasme des artistes à partir de 1991 avec l’arrivée du K2000, puis du K2500.

Début 1994,Yamaha tentera une nouvelle approche créative à base d’algorithmes avec la synthèse à modélisation physique (Physical Modeling) brevetée par l’université de Stanford (comme l’avait été la FM) qui embarque de puissants processeurs car les sonorités sont calculées en temps réel. Les premiers modèles lancés seront le VL-1 pourvu de deux voix de polyphonie et le VP-1 qui ne sera pas commercialisé en France. Ces machines très avancées technologiquement et d’une expressivité incroyable nécessitaient l’emploi de multiples contrôleurs qu’il fallait maîtriser simultanément pour obtenir un résultat musical et, pour cette raison, elles restèrent des instruments de niche.

La boucle est peut-être à présent bouclée avec la synthèse à modélisation analogique représentée par le Virus A de 1997 chez l’Allemand Access, qui fonctionne sur l’émulation des synthés vintage.



La sélection mythique

Une version compacte (86% à l’échelle de l’original) du synthétiseur semi-modulaire le plus populaire!

KORG

MS20 mini

Version compacte pour musicien nomade du modèle original utilisé sur scène et en studio par des musiciens et producteurs renommés.

MELLOTRON

M4000 D Mini

Dédié aux amoureux des sons de synthés originaux, des formes d’ondes et des oscillateurs exclusifs font de ce clavier une véritable référence du synthétiseur !

DAVE SMITH INSTR.

Prophet 6

Synthé analogique mono a? 3 oscillateurs dans un boîtier en bois des Appalaches avec un châssis en aluminium monté à la main. Le circuit électronique est identique à celui des années 1970s.

MOOG

Minimoog Model D

A PROPOS DE L'AUTEUR François Bouchery - KR home-studio est LE magazine de la création et de la production musicales en France. Il s’adresse directement aux musiciens pour leur offrir de comprendre, créer, jouer, écouter, produire et distribuer leurs propres musiques. En 30 ans d’existence, KR home-studio est devenu le média 100% musiciens